AA / Istanbul / Ahmed Asmar
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhan se sont entretenus mercredi par téléphone, pour discuter du nouvel accord entre Israël et le Hamas prévoyant une éventuelle pause humanitaire de quatre jours dans les combats dans la bande de Gaza.
“Les deux parties ont discuté des moyens de mettre fin à la dangereuse escalade militaire à Gaza et dans ses environs et d’adhérer à tout accord de trêve humanitaire et de cessez-le-feu, en plus de discuter des efforts visant à faciliter la fourniture de l’aide humanitaire, des secours et de l’aide médicale pour empêcher l’aggravation de la crise humanitaire”, indique un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères.
“Ben Farhan a également réitéré que le Royaume rejetait catégoriquement le déplacement forcé de la population de Gaza, soulignant l’importance pour la communauté internationale d’agir sérieusement et efficacement pour faire face à toutes les violations en cours commises par les forces d’occupation israéliennes, notamment du droit international et du droit international humanitaire”, ajoute la même source.
Mercredi matin, le ministère qatari des Affaires étrangères a annoncé qu’un accord sur une pause humanitaire de quatre jours avait été conclu entre Israël et le Hamas.
L’accord négocié par le Qatar suggère que l’accord comprendrait une pause de quatre jours dans les combats, l’entrée de 300 camions chargés d’aide humanitaire, y compris du carburant, dans la bande de Gaza et la libération de 50 Israéliens détenus par le Hamas en échange de 150 détenus palestiniens, dans les prisons israéliennes.
L’accord permet également une prolongation de la pause et la libération potentielle d’un plus grand nombre d’enfants et de femmes détenus par les deux parties.
Israël lance, depuis le 7 octobre, des attaques aériennes et terrestres continues dans la bande de Gaza à la suite d’une attaque transfrontalière surprise menée par le groupe de résistance palestinienne Hamas.
Le nombre de personnes tuées depuis lors dans les attaques aériennes et terrestres israéliennes sur la bande de Gaza s’est élevé à 14 532 morts, dont plus de 6 000 enfants et 4 000 femmes, a déclaré mercredi le bureau des médias de l’enclave assiégée.
Le bilan israélien des morts s’élève quant à lui à environ 1 200, selon les chiffres officiels.
*Traduit de l’anglais par Malèk Jomni