AA / Riyad / Ibrahim Al-Khazen
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a discuté, mardi, avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez de l’évolution de la situation dans la bande de Gaza, appelant à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à sa guerre dans la bande, devenue la région la plus enflammée dans le monde.
C’est ce qui ressort de leur réunion à Djeddah, à l’ouest du Royaume, selon l’agence de presse saoudienne.
L’agence a indiqué que les deux parties ont discuté “des moyens de renforcer les aspects de la coopération bilatérale dans divers domaines, en plus des développements des situations régionales et internationales d’intérêt commun”.
Les deux parties ont également discuté “des développements dangereux dans la bande de Gaza et ses environs, ainsi que des efforts internationaux déployés pour mettre fin aux opérations militaires israéliennes”.
Ils ont souligné “l’importance pour la communauté internationale de jouer son rôle en faisant pression sur Israël pour qu’il arrête sa guerre contre Gaza, respecte les lois internationales et autorise l’aide humanitaire à entrer immédiatement dans l’enclave palestinienne”.
Selon l’agence, la réunion a porté sur l’avancement du processus de paix conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que sur l’Initiative de paix arabe visant à trouver une solution juste et globale et à établir un État palestinien indépendant sur le territoire palestinien, avec Jérusalem-Est pour capitale.
La visite du responsable espagnol en Arabie saoudite s’inscrit dans le cadre d’une tournée de trois jours dans la région du Moyen-Orient, qui a débuté lundi en Jordanie, et qui comprend respectivement l’Arabie saoudite et le Qatar, au cours de laquelle il a discuté avec les dirigeants des trois pays de leur soutien pour la proposition de tenir une conférence internationale de paix basée sur une solution à deux États entre la Palestine et Israël.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi