La Turquie cherche à conclure un accord d’armement 

La Turquie cherche à conclure un accord d’armement de 6 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite. Cet accord pourrait inclure la vente de navires de guerre, de chars d’assaut et de systèmes de missiles. Cet effort s’inscrit dans la stratégie de la Turquie pour développer son industrie de défense et trouver de nouveaux marchés à l’exportation.

Bayraktar

Visite prévue d’Erdogan en Arabie saoudite

Le président turc Recep Tayyip Erdogan devrait se rendre en Arabie saoudite vers mars 2025. L’accord pourrait être finalisé lors de cette visite.

La Turquie souhaite vendre ses chars de combat principaux à l’Arabie saoudite. Ankara propose également ses technologies de défense aérienne. La Turquie aimerait enfin que l’Arabie saoudite participe au développement de son futur avion de chasse, actuellement en phase de test. Ce projet implique déjà la société britannique BAE Systems.

Collaboration sur les drones

En 2023, les deux pays ont signé un accord pour la vente de drones fabriqués par la société turque Baykar (connue pour ses drones Bayraktar). Cela montre une volonté de renforcer la coopération dans le domaine des technologies militaires.

Enjeux pour la Turquie

La Turquie cherche à devenir un acteur majeur dans le secteur de l’armement et à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations. L’Arabie saoudite, quant à elle, est l’un des plus grands importateurs d’armes au monde, ce qui en fait un partenaire stratégique pour Ankara.

Enjeux pour l’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en armement, au-delà des fournisseurs traditionnels comme les États-Unis. Le royaume souhaite moderniser ses forces armées avec des technologies avancées, notamment des drones et des systèmes de défense.

Amélioration des relations bilatérales

Les relations entre la Turquie et l’Arabie saoudite se sont améliorées ces dernières années après une période de tensions, notamment à cause de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 à Istanbul.

La visite du ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, cette semaine en Arabie saoudite, devrait permettre d’avancer sur cet accord.